samedi 17 janvier 2015

Parti Indépendantiste - 21 janvier 2015, 67e anniversaire de l'adoption du drapeau du Québec.





Cette année, pour le jour du drapeau, le Parti Indépendantiste veut élargir la perspective historique et indépendantiste, de ce jour. Rappelons d’abord l’hommage que nous faisons à chaque année au drapeau du Québec. Le 21 janvier 2015 - 67e anniversaire de l'adoption du drapeau du Québec

21 janvier 1948 - Adoption par l'Assemblée nationale du fleurdelisé comme drapeau national du Québec.

Mercredi le 21 janvier 1948 fut descendu de notre parlement national le drapeau de la Grande-Bretagne l'Union jack qui y flottait depuis la conquête de 1760.

Depuis cette date y flotte le fleurdelisé drapeau national du Québec.

« Le Québec a maintenant son drapeau.

Un drapeau à croix blanche sur champs azur et avec lys, et au moment où je vous parle, il flotte déjà sur la tour de notre parlement.

Un drapeau c'est un emblème.

Un drapeau c'est un signe de ralliement.

Un drapeau c'est une manifestation de majorité.

Un drapeau c'est l'illustration du désir de vivre et de survivre.

Un drapeau c'est une preuve comme quoi nous ne sommes pas en curatelle ni en tutelle.

Un drapeau c'est dire que nous sommes quelqu'un, que nous descendons de quelqu'un, que nous voulons vivre notre vie et survivre dans le respect des droits de chacun en exigeant le respect intégral de nos prérogatives, de nos droits et de nos libertés. »

― Maurice Duplessis,
Premier ministre du Québec,
21 janvier 1948.

Ces paroles de Maurice Duplessis nous démontrent bien à nous militants indépendantistes d’aujourd’hui que la volonté et la détermination sont les valeurs essentielles que nous devons chérir et l’histoire du Québec nous le prouve.

Notre propos est que notre système démocratique de libre expression des élus nous permet de faire avancer les causes qui nous tiennent à coeur et qui sont vitales pour notre peuple. Dans notre cas, c’est l’indépendance nationale du Québec. Prenons deux exemples pour vous démontrer cela.

Les députés René Chaloult, en 1948 et Joseph-Napoléon Francoeur, en 1917.

René Chaloult avec la Ligue d’action nationale, en 1948, faisait la promotion d’un drapeau typiquement québécois depuis plusieurs années, sans avoir l’approbation de son propre parti l’Union Nationale. Ces désaccords l’ont mené à quitter ce parti, pour se faire élire comme député indépendant. À la législation d’hiver 1948, René Chaloult allait déposer une motion pour l’adoption d’un drapeau original, pour le Québec, mais le premier ministre Maurice Duplessis l’a devancé en annonçant, le jour même, du 21 janvier, que le Québec avait maintenant son propre drapeau et qu’il flottait sur la tour du parlement.

La morale de cette histoire, pour les militants indépendantistes, est que nous pouvons mettre de la pression sur les partis qui sont en place à l’Assemblée nationale, car après-tout, c’est le premier ministre, avec l’appui de la Chambre, qui est souverain. Un élu dans une dynamique populaire indépendantiste peut faire la différence.

Mais notre lutte de libération nationale était présente aussi, en 1917. Joseph-Napoléon Francoeur, député libéral, est tellement outré par la crise de la conscription de 1917 qu’il dépose une motion au parlement qui est rejetée par le gouvernement de Lomer Gouin. La motion Francoeur se lit comme suit : « que la province de Québec serait disposée à accepter la rupture du pacte confédératif de 1867 si, dans les autres provinces, on croit qu'elle est un obstacle au progrès et au développement du Canada »

Nous, du Parti Indépendantiste, sommes d’accord avec cette formulation excepté la partie où l’on demande l’avis des autres provinces. Les Canadiens-anglais des autres provinces n’ont pas à se prononcer sur l’avenir national du Québec, c’est-à-dire d’un autre peuple. Notre combat indépendantiste est dirigé contre la classe financière mondialiste-immigrationniste et la classe politique fédéraliste, pas contre un autre peuple.

Le Parti Indépendantiste tient à rappeler, en 2015, qu’il n’est pas un groupe de pression de la société civile et que si le Parti Québécois ou tout autre parti n’accepte pas les faits démontrés ci-haut, c'est-à-dire une démarche franche vers l'indépendance nationale, le PI se présentera au peuple, pour avoir des élus. Car après-tout, un seul élu nationaliste déterminé peu faire la différence, avec notre système politique.

Comité national des communications.